Après avoir boudé le vélo durant tout l’été, me revoilà en selle pour la rentrée puisque j’utilise le vélo essentiellement pour me rendre à la gymnastique.
Première désillusion, j’apprends que la halle des sports Vivier Merle est désormais interdite aux vélos et aux trottinettes. Moi qui trouvait rassurant de rentrer mon vélo dans le gymnase durant mon entraînement, je suis dépitée…
Qu’à cela ne tienne, je prendrai un Vélo’v, puisqu’il y a une borne à côté de chez moi et une autre à 200 mètres du gymnase ! En plus, j’ai de la chance, mes heures de départ et d’arrivée sont propices, j’ai toujours des vélos à disposition et des places pour pouvoir reposer le mien (ce qui n’est pas toujours le cas… l’autre jour quand j’ai pris un vélo dans une station complètement pleine, j’ai cru que le pauvre cycliste qui attendait désespérément qu’une place se libère allait me sauter au cou). Rapide inspection des vélos : pneus, chaîne, tout semble ok, je me lance. Et évidemment au premier tour de pédale je me rends compte que le pédalier est désaxé et que le guidon aussi d’ailleurs. Me voilà donc en train de pédaler les genoux en dedans et avec le guidon tourné à droite pour aller tout droit… bon, heureusement le ridicule ne tue pas.
Après ma séance de gym, je reprends un vélo. Après la classique inspection, je me décide… et mise encore une fois sur le mauvais cheval ! Cette fois-ci, j’ai l’impression que le vélo est bloqué sur la vitesse 12 au niveau de la difficulté, et sur la vitesse -3 au niveau de la vitesse. Visiblement, ça manque d’huile de coude là-dedans ! Je me dis que je vais aller tout de même jusqu’à la prochaine station avant de l’échanger… et puis finalement, je finis mon trajet, sur les rotules… Finalement j’aurais pu faire l’économie de l’abonnement à la gym, le trajet à vélo est une activité sportive suffisante dans ces conditions !
Près de la place des Martyrs de la résistance, je contemple avec émotion le premier panneau « tourne à droite » que je vois « en vrai »… J’ai presque la larme à l’œil, moi qui grillait le feu pour prendre la piste cyclable à droite, et qui parfois me faisait klaxonner par des automobilistes « jaloux », me voilà désormais dans la légalité. Je regrette juste qu’il n’y en ai pas plus sur mon trajet…
Plus tard, une fois à pieds, en manquant pour la énième fois de me faire écraser au croisement de la rue Rabelais et du cours de la Liberté, je me dis, une fois de plus, que je devrais vraiment écrire pour suggérer que l’on supprime les deux places de stationnement situées juste avant le passage piéton, parce que les voitures garées bouchent toute visibilité aussi bien pour les automobilistes qui arrivent (trop vite) au stop (qu’ils grillent) que pour les piétons qui doivent tendre l’oreille avant de s’engager. On pourra par exemple y mettre des arceaux de stationnements pour les vélos…
Mais bon, je n’écrirai sûrement pas… à se demander si au final je ne préfère pas râler… Comme quoi en douze ans de vie à Lyon j’ai bien fini par devenir une Lyonnaise